Porto et le Caminho do Santiago

Depuis Lisbonne, nous avons choisi de suivre le chemin portugais qui mène à Santiago de Compostelle.

Cela nous donnera accès aux hébergements prévus pour les pèlerins. Nous pourrons ainsi prendre congé occasionnellement de notre tente et profiter d’un peu plus d’espace que nos 2 mètres carrés habituels. Ce ne sera pas de refus. Surtout que les nuits sont encore longues et fraîches.

Sur notre chemin, qui débute le long du Tage puis monte vers le nord, figurent des villes au charme insoupçonné comme Santarém et Coïmbra.

Le Tage vu de la Porta do Sol à Santarém

Rue de Santarém

Bien entendu, après chaque journée de vélo, on se lance dès que possible pour marcher à travers les rues de ces villes, en apprendre un peu sur leur histoire et s’imprégner de l’ambiance qui les caractérise.

Place à Coïmbra

Rue à Coïmbra

De plus, au cours de notre route, on se laisse surprendre par des choses très souvent banales. Par exemple, le parfum puissant qui émane des forêts d’eucalyptus. On en rencontre constamment au Portugal. De mémoire, c’est la première fois que j’ai l’occasion d’avoir, à la fois, l’arbre et l’odeur puisque jusque-là dans mon esprit, l’expérience de l’eucalyptus se réduisait à une simple pastille contre la toux.

Cimes d’eucalyptus

On apprend également à négocier avec plusieurs types de routes : asphaltée, chemins de dalles, terre argileuse ou encore sablonneuse.

Au terme de celles-ci, on touche Porto. Un séjour salvateur pour nos jambes et un bonheur pour nos yeux.

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